Parfois je ris tout seul
- alencreclaire
- 25 avr. 2021
- 1 min de lecture
« Il faut imaginer Sisyphe heureux », écrivait Albert Camus. En 1992, Jean-Paul Dubois écrit 123 chroniques brèves sur l’absurde de la vie au quotidien et prend le parti d’être drôle et parfois férocement drôle. Fin observateur de la vie de couple, de l’alchimie parfumée entre un fils et sa mère, des turpitudes stylistiques du joueur de rugby ou des rapports conflictuels avec la tondeuse ou la tuyauterie… Des moments singuliers de vies banales comme autant de points d’orgue d’un absurde ordinaire. Le style est fluide et envoutant. On tourne les pages, le sourire aux lèvres. Un rafraichissement salutaire lorsque l’absurde régit nos vies telle une pandémie.
Jean-Paul Dubois obtient prix le

Goncourt 2019 pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Jean-Paul Dubois. Parfois je ris tout seul. Robert Laffont1992.
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